Profitez du 1er mai !

Demain, c’est la fête du travail. Nous prendrons donc un peu de repos bien mérité et nous vous encourageons à en faire de même si vous êtes un traducteur freelance !

Il peut être tentant de travailler régulièrement pendant les jours fériés pour soigner vos revenus, mais attention à conserver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Ce jour de fête nous donnera à tous l’occasion de nous rafraîchir les idées et de revenir frais pour aborder le deuxième tiers de l’année. Alors bon 1er mai à tous et à très vite pour de nouveaux projets de traduction !

Traducteurs freelance : comment protéger votre identité en ligne ?

C’est un phénomène qui s’est malheureusement développé très vite ces dernières années : des usurpateurs reprennent les CV de traducteurs indépendants et se font passer pour eux, vendant leurs services à des milliers d’agences de traduction et clients directs. En guise de traduction, les voleurs d’identité envoient un texte passé au traducteur automatique en espérant que le client ne se rendra compte de rien et paiera le montant négocié.

Outre les problèmes rencontrés par les clients ainsi trompés, la question de la réputation du traducteur se pose : si les usurpateurs ne prennent pas le temps de changer les noms sur les CV, les traducteurs lésés peuvent se voir associés à des traductions de très mauvaise qualité.

Comment combattre ce problème ? Au niveau de votre CV, il n’y a pas grand chose que vous puissiez faire, car si vous proposez des services en ligne, même sans mettre à disposition de document particulier, n’importe quel usurpateur pourra recréer votre CV en partant d’une feuille blanche ou d’un modèle tout fait.

La seule solution est donc d’indiquer très clairement votre identité et les adresses de contact utilisées pour travailler avec vous en ligne : créez et remplissez vos profils sur les sites de traducteurs et réseaux sociaux, créez votre site Web professionnel et liez toutes ces pages entre elles pour optimiser leur référencement (afin que les personnes saisissant votre nom sur un moteur de recherche puissent vous trouver facilement). Sur chacun de vos profils, indiquez très clairement vos adresses de contact et précisez que ce sont les seuls points de contact que vous utilisez pour votre travail.

Si vous avez été victime d’un vol d’identité et que vous connaissez l’adresse utilisée par l’usurpateur, indiquez-le sur vos profils en ligne en écrivant par exemple « (fausse adresse) est une adresse utilisée par une autre personne et n’est liée à moi d’aucune façon. ».

Compter les mots et les caractères japonais d’un document

Il peut être difficile de trouver des logiciels permettant de calculer, de façon fiable, le nombre de mots ou de caractères (japonais par exemple) compris dans un texte. Word, par exemple, malgré sa précision pour les textes écrits sans formatage, ne prend pas en compte les textes se trouvant dans les boîtes textuelles. Quant à PowerPoint, les résultats peuvent être très aléatoires dès que l’on sort de l’anglais…

Pour ceux qui auraient du mal à établir des devis précis, nous vous présentons Count Anything, qui prend en charge de très nombreux types de fichiers et qui permet de compter mots et caractères avec exactitude. Ce logiciel gratuit a été développé par un traducteur du japonais vers l’anglais qui, ayant lui-même du mal à compter les caractères de certains documents, a développé ce petit outil et généreusement décidé de le mettre à disposition de ses collègues traducteurs.

Cerise sur le gateau, Count Anything prend en charge de nombreux formats, y compris les fichiers HTML et PDF qui posent tant de problèmes à nombre de traducteurs. Il est toujours embêtant de facturer un nombre de mots/caractères inférieur à ce que vous avez vraiment traduit, alors n’hésitez pas et ajoutez ce petit logiciel à votre arsenal !

Comment facturer un projet annulé en cours de traduction ?

Cela arrive assez rarement, mais il peut s’agit de quelque chose d’assez frustrant : vous avez le feu vert pour une traduction, vous bloquez votre weekend pour l’effectuer, refusez d’autres projets… et soudainement, on vous apprend que le projet est annulé et que vous devez arrêter la traduction.

Vous vous retrouvez donc à facturer un projet qui n’a pas été complété : que faire ? Tout d’abord, ne touchez plus au fichier partiellement traduit une fois le courriel d’annulation reçu, cela vous aidera à témoigner de votre bonne foi.

Au niveau de la facturation, il existe deux façons de penser :

– Le projet a été validé et vous avez reçu un bon de commande : vous considérez que le projet n’a pas à être annulé et facturez le totalité du projet ou la partie effectuée uniquement plus un pourcentage de ce qu’il restait. En théorie, il s’agit de la méthode la plus sûre, car vous aviez réservé des heures/jours pour vous consacrer à ce projet, et en avez potentiellement refusé d’autres. Rares sont les entreprises qui accepteront de payer le montant complet, mais vous pouvez toujours essayer de négocier quelque chose, quitte à hausser un peu le ton.

C’est une approche qui est raisonnable si votre client est un partenaire très occasionnel ou que vous ne vous attendez pas à recevoir d’autres offres de l’entreprise à l’avenir.

– S’il s’agit d’un bon client ou que les chances d’obtenir d’autres traductions dans un futur proche semblent bonnes, vous aurez tout intérêt à faire preuve d’un minimum de flexibilité : ne facturez que le montant du texte traduit jusque-là (même si vous ne l’avez pas relu), votre client saura s’en montrer reconnaissant. N’hésitez pas à glisser un petit mot au responsable du projet en expliquant que vous apprécieriez recevoir de nouveaux textes à traduire à l’avenir.

Quant au temps perdu, profitez-en pour vous reposer un peu ou vous consacrer à la recherche d’autres projets. L’argent perdu ? Cela fait partie des risques du métier, et nous vous conseillons d’établir vos tarifs en prenant en compte la possibilité de telles situations, tout comme vous devez prendre en compte les impôts que vous avez à payer, les vacances que vous devez vous permettre de prendre de temps à autre…

Script AutoHotkey pour traducteurs – Ajout des guillements français avec espaces insécables

Il y a quelques temps, nous vous présentions le logiciel AutoHotkey qui permet d’automatiser certaines tâches grâce à des raccourcis personnalisés.

Nous vous faisions en outre la promesse de vous présenter quelques exemples de code.

Aujourd’hui, nous tenons parole avec un script tout simple mais qui ravira beaucoup de traducteurs français : la saisie automatique de guillements français et des espaces insécables qui vont avec.

Copiez le script ci-dessous et collez-le dans un fichier texte ordinaire :

#!q::
Send {ASC 0171}{ASC 0160}{ASC 0160}{ASC 0187}{left 2}
Return

Enregistrez le tout avec l’extension .ahk, double-cliquez sur le fichier et votre raccourci est effectif !

Concrètement, avec ce script, lorsque vous appuyez sur Windows + Alt + q, vous saisissez deux guillemets français délimités par des espaces insécables, et le script se charge de placer le curseur au milieu afin que vous puissiez reprendre votre saisie immédiatement. Un gain de temps énorme !

Pour personnaliser le raccourci : Sur la première ligne « #!q » se réfère à la combinaison de touches déclenchant le script. Pour être exact, « # » indique la touche Windows, « ! » Alt et « q » la lettre q. En remplaçant la première ligne par « !p:: », par exemple, le raccourci devient Alt + P.

La deuxième ligne indique quant à elle la séquence de touches saisie automatiquement. Pratique pour les caractères spéciaux nécessitant une combinaison Alt + 4 chiffres. Par exemple, « Send {ASC 0201} » renverrait É.

C’est tout pour cette petite leçon, en espérant qu’elle vous sera utile !

Facturer les traductions très courtes (slogans, certificats…)

Aujourd’hui, la plupart des traducteurs indépendants facturent leurs services au mot : pour des traductions d’un montant raisonnable, il s’agit en effet d’une méthode relativement fiable pour facturer vos services en fonction de la quantité de travail effectivement requises.

Cependant, il s’agit d’une méthode difficilement applicable pour les projets les plus courts. Par exemple, imaginez qu’une agence marketing vous demande de traduire le slogan d’une entreprise. En facturant au mot, vous vous retrouveriez sans doute avec un tarif compris entre 1 et 2  au total. Pas génial pour un travail plutôt créatif, qui demande donc un bon moment de réflexion, sans compter le temps passé à communiquer par courriel, ouvrir le fichier source avec le bon logiciel, l’enregistrer puis le transférer à nouveau. Ne parlons même pas des frais lors de la réception du paiement…

Cela vaut également pour des fichiers de type certificat, qui demandent un minimum de recherche et en général quelques travaux de mise en page. Là aussi, l’effort requis par mot traduit est bien plus important que pour des traductions plus classiques.

Dans ces cas-là, n’hésitez pas à proposer un tarif fixe : 15 €, 25 €, 50 €… peu importe le montant exact, tant qu’il représente la quantité de travail requise par le projet dont vous prenez la charge : ici, la traduction en elle-même ne représente qu’un pourcentage assez modeste du temps passé sur le fichier.

Alternativement, vous pouvez adopter un tarif minimal en dessous duquel vous n’accepterez pas de projets. Là encore, c’est à vous de voir le tarif qui vous convient le mieux.

Dans tous les cas, ne commettez pas cette erreur que beaucoup de jeunes traducteurs font : la facturation au mot est très pratique quand on parle en milliers de mots. En dessous de quelques centaines de mots, cependant, d’autres méthodes doivent être considérées si vous souhaitez recevoir une juste rétribution pour vos efforts.

Conférences à venir fin mars

En cette fin de mois, les traducteurs pourront assister à deux conférences intéressantes pour se tenir au courant de l’évolution de leur métier et pourquoi pas faire quelques connaissances utiles.

Commençons par la Translation and Localization Conference, à Varsovie, en Pologne, qui regroupera pas moins de 40 groupes de travail et ateliers. Les sujets abordés iront du très technique au très théorique (comment proposer de meilleures traductions, automatiser l’assurance qualité…).

Si vous êtes du côté des États-Unis, vous pourrez tenter votre chance au Game Localization Summit, un événement qui grandit chaque année et qui se concentre, comme son nom l’indique, sur la localisation de jeux vidéo. Si beaucoup des astuces partagées sont destinées aux développeurs de jeux vidéo, ce sera l’occasion idéale de nouer quelques contacts dans ce secteur très dynamique.

Négocier ses tarifs en tant que traducteur indépendant

C’est l’une des questions qui revient très souvent sur les forums des grands portails de traduction : L’agence X me propose le prix Y, est-ce que je peux tenter de négocier le prix Z ?

Comme souvent, la réponse n’est pas simple et dépend grandement de la situation. Pour les paires de langues très communes et les textes ne demandant pas de spécialisation particulière, il est peu probable que vous puissiez négocier votre tarif, car l’agence avec qui vous êtes en contact n’aura pas de difficultés à trouver de bons traducteurs pour le tarif souhaité.

Cependant, si vous proposez des services à partir de ou vers une langue considérée comme rare, ou que vous vous spécialisez dans un domaine particulièrement pointu (aéronautique par exemple), alors toutes les chances sont de votre côté. Lorsque vous préparez votre contre-offre, indiquez clairement à votre client potentiel les avantages que vous proposez : une connaissance parfaite de la langue ou du domaine en question, votre professionnalisme et ainsi de suite. Certaines agences pourront accepter un compromis afin de favoriser la satisfaction du client final, d’autres soigneront leur marge…

Dans notre cas, quand des clients nous proposent des traductions pour des domaines très techniques, il nous arrive d’aller chercher LA personne qui possède une expertise complète dans les langues source et cible. La satisfaction prime, et la réduction des marges est un petit prix à payer pour satisfaire nos partenaires.

Pour faire court : si le rapport de force est en votre faveur (l’agence a plus besoin de vous que vous d’elle) et que votre client potentiel semble être un minimum attaché à la satisfaction de ses clients, n’hésitez pas à prendre le temps de détailler vos qualités et les avantages de vos services de traduction. Concentrez-vous sur ces clients, et laissez passer sans regret les agences qui n’accepteront pas d’ajuster leurs tarifs malgré ce que vous pouvez leur apporter.

Enfin, soyez aussi clair que possible sur la définition de vos services, en particulier si vous proposez de la relecture/révision. Une bonne compréhension des besoins réels de votre client potentiel vous aidera à proposer un devis exact et travailler à des tarifs que vous jugerez satisfaisants pour la tâche demandée.

 

Protéger vos fichiers de traduction : quelles méthodes ?

Cela vous est peut-être déjà arrivé : vous travaillez sur une grosse traduction avec une date d’échéance serrée, vous avez presque terminé quand tout à coup, c’est le drame : votre ordinateur plante et refuse de se rallumer, disque dur fichu. Des heures de travail perdues et parfaitement irrécupérables.

Quand le matériel décide de vous laisser tomber, quelles solutions s’offrent à vous ?

La façon la plus sûre de vous protéger de telles situations est d’agir en amont : tout d’abord, assurez-vous d’avoir une machine de secours équipée de tous vos logiciels de traduction (car leur installation peut prendre beaucoup de temps…) pour pouvoir terminer vos projets même si votre ordinateur habituel connait un souci.

Ensuite, adoptez une solution de sauvegarde automatique de vos fichiers en ligne. Dropbox le fait admirablement bien en synchronisant tous les fichiers dont vous avez besoin sur plusieurs machines. Le stockage est gratuit jusqu’à 2 Go (largement suffisant à condition de faire occasionnellement le ménage) et vous évitera de nombreux tracas. D’autres solutions similaires existent et nous vous invitons à faire vos propres recherches pour trouver ce qui vous convient le mieux.

Pour les fichiers dont vous n’avez pas besoin dans l’immédiat mais qui seraient longs à télécharger (fichiers d’installation de vos outils de traduction par exemple), optez pour une clé USB. Vous n’aurez aujourd’hui aucune difficulté à trouver des modèles de 8 ou 16 Go à des prix tout à fait raisonnables.

Dans tous les cas, tout traducteur professionnel se doit de disposer de matériel et d’outils de secours afin de pouvoir continuer de travailler à un rythme normal même en cas de défaillance de matériel. Un petit investissement peut être nécessaire, mais vous éliminerez les risques de perdre un bon client (sans parler des éventuels problèmes de perte de réputation) à cause d’un problème informatique. Et bien sûr, cela vous permettra de travailler plus sereinement, ce qui n’a pas de prix !

Les termes qui trahissent les jeux vidéo localisés en japonais

Nous accueillons une fois de plus Hanenashi Error, qui va évoquer pour nous quelques termes que l’on retrouve dans les jeux vidéo japonais et qui sont typiques de productions occidentales localisées. Un exemple intéressant qui illustre à merveille la différence entre traduction et localisation (qui elle demande un certain effort d’adaptation culturelle).

Bonjour à tous !

Cette fois-ci, je vais me pencher sur les différences de vocabulaire entre les jeux développés au Japon et ceux développés à l’étranger puis traduits en japonais.

La comparaison entre les jeux japonais et occidentaux est un exercice assez courant. Par exemple, les héros de jeux vidéo japonais sont souvent de beaux et gentils jeunes hommes, alors que ceux des jeux occidentaux correspondent davantage à l’image du macho. Les jeux japonais ont tendance à être linéaires là où les productions occidentales laissent davantage de liberté au joueur. Les jeux japonais présentent des mondes fantastiques et imaginaires contrairement aux jeux occidentaux, plus réalistes.

Ainsi, les joueurs qui connaissent bien le jeu vidéo occidental, peut-être en jouant à des titres localisés en japonais, peuvent faire la distinction facilement entre ces deux « mondes ».

Dans mon cas, en travaillant en tant que traducteur de jeux vidéo occidentaux, j’ai remarqué quelques points qui distinguaient ces titres même sans avoir à y jouer. Et cela commence par les termes employés sur l’écran-titre.

Laissez-moi vous présenter quelques-uns de ces termes qui distinguent les titres localisés sur notre territoire. J’ai ajouté à chaque terme un score de probabilité. Plus ce chiffre est élevé, plus la probabilité que le jeu utilisant ce terme est occidental à l’origine est importante.

(1) « Nouvelle partie » Probabilité : 65 %
Il s’agit d’un terme classique que l’on trouve pour démarrer un jeu.Dans les jeux occidentaux, on retrouve souvent le terme New Game (Nouvelle partie). Au Japon, pourtant, on utilise plutôt des termes comme « Depuis le début ». Il n’y a pas de terme bien défini, cela dépend un peu du développeur. Mais si vous voyez le terme Nouvelle partie, il y a 65 % de chances que vous ayez à faire à un jeu occidental.

(2) « Bienvenue sur [nom du jeu] » Probabilité : 70 %
Vous trouverez ce terme aussi bien dans le jeu en lui-même que dans le manuel ou sur le site officiel du développeur. En japonais, cette phrase se réfère en général à des lieux, et c’est pourquoi vous trouverez rarement des jeux japonais employant ce terme. C’est une phrase typique des productions occidentales.

(3) « Audio/Vidéo » Probabilité : 75 %
Il s’agit bel et bien de termes typiquement occidentaux. Au Japon, nous utiliserions plutôt Son pour Audio et Graphismes/Paramètres de l’écran pour Vidéo.

(4) « Crédits » Probabilité : 80 %
Ce terme se trouvant dans le menu principal est lui aussi assez typique. Au Japon, on affiche simplement les crédits une fois le jeu terminé, et on utilise plutôt le terme anglais « Staff Roll » plutôt que Crédits.

(5) « Un joueur/Multijoueur » Probabilité : 90 %
Il s’agit ici d’une petite subtilité linguistique. Si les jeux occidentaux emploient souvent un nom pour ces termes, on utilise plutôt un verbe en japonais, par exemple Jouer seul/Jouer à plusieurs, qui sont des termes que l’on retrouve fréquemment. Il arrive très rarement que les jeux japonais utilisent des noms dans les menus, et ces termes indiquent donc à 90 % que le jeu a été localisé depuis une version étrangère.

(6) « SFX » Probabilité : 100 %
Il s’agit du terme utilisé pour activer/désactiver les effets sonores ou modifier leur volume. Je n’ai à ce jour rencontré ce terme que pour des productions occidentales traduites.SFX est l’abréviation de l’anglais Sound Effects. Mais en japonais, on se contente de reprendre les initiales, ce qui donne donc SE. Dans le monde du jeu vidéo, on reprend donc SE, ou éventuellement Effets sonores, mais en aucun cas SFX. Si vous trouvez un jeu développé au Japon utilisant le terme SFX, n’hésitez pas à m’en faire part et je passerai la probabilité de ce terme à 99 % !

C’est tout pour ces quelques exemples de termes que l’on peut trouver dans les menus et qui indiquent que le jeu a été traduit en japonais. Avis aux développeurs japonais : si vous voulez ajouter une petite touche occidentale à vos productions, n’hésitez pas à utiliser ces termes !

Si vous connaissez vous aussi des termes qui traduisent une origine étrangère, n’hésitez pas à nous en faire part. À très vite !