Comment compter les mots d’un texte non copiable ?

Aujourd’hui, il est assez simple de compter le nombre de mots d’un texte copiable : Word et les outils de traduction le font en général avec une précision assez satisfaisante. Mais que faire quand les textes ne peuvent pas être directement traités par un outil et que la reconnaissance de caractères ne donne rien de concluant (textes numérisés et pas suffisamment propres, manuscrits, formats particuliers…) ?

Il existe sans doute une infinité de méthodes pour le faire (autres que compter chaque mot un à un…). De notre côté, nous utilisons une méthode assez pragmatique et raisonnablement précise : on choisit une page qui nous semble représentative de l’ensemble du texte (ni trop longue, ni trop courte), on compte le nombre de mots de cette page en question et on multiplie par le nombre total de pages. Pour éviter les mauvaises surprises, on ajoute également 10 à 20 % de mots, car il arrive que les estimations soient inférieures à la réalité.

D’autres préfèrent facturer en fonction du nombre de mots de la cible de la traduction, mais cela pause deux problèmes :
– Maîtrise du budget : les clients préfèrent souvent connaître avec précision le prix d’une traduction avant de confier le travail à quelqu’un. De plus, le nombre de mots cible peut être nettement supérieur ou inférieur à la source (en allemand par exemple, la grammaire fait qu’un même texte sera composé de beaucoup moins de mots qu’en français.
– Problèmes d’éthique : est-ce que le traducteur fait vraiment de son mieux ou essaye-t-il d’augmenter artificiellement le nombre de mots final ? Il s’agit certes d’un problème plus personnel entre le client et le prestataire, mais la question de la transparence et de l’intégrité du prestataire se pose néanmoins.

C’est pourquoi nous préférons notre méthode, même si une estimation précise du volume d’un texte peut être un exercice assez coûteux en temps.

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